Face au Coronavirus, «la contagion de l’espérance»
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J’ai beaucoup apprécié le message «Urbi et Orbi» (formule latine signifiant à la ville et au monde) du pape François à l’occasion de la fête de Pâques.
Évidemment, il a beaucoup été question du Coronavirus, cette pandémie à laquelle fait face la majorité des pays du monde. Dans certaines régions, la maladie fait des milliers de morts chaque jour.
De quoi plonger notre planète dans la désespérance et faire douter notre foi.
Face à cette contagion d’une maladie dont on continue de découvrir des caractéristiques et contre laquelle on n’est toujours pas sûr de trouver un remède efficace, le pape appel à la «contagion de l’espérance».
L’espérance, c’est ce que nous apporte la Pâques. L’espérance de la victoire de la vie sur la mort. C’est notre conviction de croyant que la vie l’emportera toujours sur la mort.
Et ce, malgré tous les signaux que peuvent nous renvoyer l’observation physique de notre monde. L’actualité nous rappelle chaque soir que des centaines de personnes perdent la vie à cause de cette pandémie malgré l’engagement total d’un personnel soignant si dévoué.
Et les coups de fil que l’on passe à nos parents et amis pour savoir s’ils vont bien sont autant de moments de stress où l’on redoute la mauvaise nouvelle. Où l’on a peur de s’entendre répondre qu’une personne familière a été testée positive. Où l’on se met à respirer difficilement quand un proche vous dit qu’il «ne se sent pas bien» et commence à énumérer les symptômes qu’il observe. Et puis finalement, non. Ce ne sont pas ceux du Coronavirus.
C’est face à toutes ces situations que le pape François appelle à «la contagion de l’espérance».
Mais il nous prévient. Ce n’est pas une formule magique, «qui fait s’évanouir les problèmes».
«Non, la résurrection du Christ n’est pas cela. Elle est au contraire la victoire de l’amour sur la racine du mal, une victoire qui -n’enjambe pas- la souffrance et la mort, mais les traverse en ouvrant une route dans l’abime, transformant le mal en bien : marque exclusive de la puissance de Dieu», mentionne le pape dans son message.
En effet, nos souffrances ne vont pas disparaître comme par magie. La pandémie va continuer à faire des victimes (pour combien de temps encore ? On ne le sait pas). Elle va avoir de graves conséquences sur notre vie professionnelle et personnelle. Des millions de personnes vont perdre leurs emplois. Des régions entières du globe vont peut-être connaître des crises alimentaires. Les pays pauvres, déjà confrontés à des multiples problèmes, vont faire face à de graves défis humanitaires, économiques et sanitaires.
Et pour faire face à cela, le pape nous invite à bannir l’indifférence, l’égoïsme, la division et l’oubli qui «semblent prévaloir quand la peur et la mort sont victorieuses en nous».
Or, la Pâques c’est le Christ victorieux de la peur et de la mort. Qu’il nous aide à être victorieux, à son image.
Bonne fête de Pâques à chacun !
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