Au Congo, nous avons besoin d’un nouveau pacte républicain. L’impôt est une question politique. Mais il est surtout une question symbolique. L’impôt, c’est la participation de chaque citoyen à l’effort collectif de sécurité, de protection, de justice et d’égalité.
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L’affront fait à Lumumba
Dans les discours de Lumumba dont nous gardons encore une trace écrite, il est frappant de constater avec quelle force il plaidait pour l’unité. Entre Africains, pour mettre fin au colonialisme. Entre Congolais, pour construire un pays libre et prospère. Sur les deux tableaux, nous avons été indignes de son héritage.
Redonner à l’action politique son sens
La politique est une affaire sérieuse. Mais elle est aussi et surtout une affaire humaine puisqu’elle doit résoudre les problèmes des humains. S’engager en politique, c’est donc chercher à être «utile non pas à soi-même mais aux autres et à ce qui nous préserve du chaos.»
Protéger les plus jeunes
Les enfants «ne sont pas protégés contre les écrans, qui devraient leurs être interdits jusqu’à l’âge de six ans, alors qu’ils servent de plus en plus souvent de baby-sitter».
Ce que m’a appris «A l’ombre du Léopard»
Même s’il m’a laissé un goût d’inachevé, «A l’ombre du Léopard» de Félix Vunduawe te Pemako n’est pas dénué de tout intérêt. Loin s’en faut. On y apprend beaucoup de choses sur le régime Mobutu.
Non. Ce n’était pas mieux avant
Deux raisons principales à l’effet «C’était mieux avant» : dans le présent, nous sommes plus sensibles au négatif qu’au positif tandis que la mémoire, en revanche, retient le positif et oublie le négatif.
Contre la «dictature de l’urgence», penser le temps long
Au Congo, il est impérieux de faire des choix éclairés, en ayant à l’esprit que le développement est un processus de long terme. C’est le domaine de la stratégie et du temps long qui ne répond pas au dictat de la clameur des réseaux sociaux.
J’ai lu «L’urgence africaine» de Kako Nubukpo avec un grand plaisir
Kako Nubukpo est le genre d’intellectuel pour lequel j’éprouve autant d’admiration que de respect. Il pense le monde, l’interroge, remet en question les dogmes et les fausses évidences, et cherche dans la science les solutions aux problèmes qui se posent dans sa société.
Les yeux dans les yeux
«Nous sommes de moins en moins ensemble et de plus en plus les uns à côté des autres, dans l’indifférence ou la rivalité. Plus l’on communique et moins l’on se rencontre, plus l’autre vivant devant soi devient superflu.»
Choisir son chemin
Je défends l’idée que chaque peuple doit choisir son propre chemin. Déterminer quelle voie il veut emprunter pour aller vers le progrès et construire son propre destin. Les systèmes politiques et les courants économiques sont des outils.