Au Congo, dès qu’il s’agit de penser à l’intérêt collectif, les cerveaux sont comme débranchés. C’est ce rapport défaillant avec les biens, l’argent et les bâtiments, bref, tout ce qui est public qui me semble être le bon diagnostic du mal qui ronge le pays.
Archives de la catégorie : Parti pris
Micro, carnet et stylo. Pour témoigner, pour expliquer
La presse n’est une garantie pour la démocratie que dans la mesure où elle éclaire le débat public et permet aux citoyens de faire des choix éclairés grâce à une information impartiale et intelligente.
Sortir de la naïveté
Face aux soubresauts d’un monde chaotique, c’est le réalisme qui nous sauvera. Pas la «communauté internationale». Il est temps de sortir de la naïveté.
La corruption des gens ordinaires : le déclin de la République
En réussissant à convaincre les masses populaires que le pouvoir était un gros gâteau dont il faut se rapprocher le plus possible pour s’arracher le plus gros morceau, les élites ont ruiné la République.
Le retour de l’Insoumis
La relique de l’ancien Premier ministre Patrice Lumumba rentre au pays. La seule façon pour nous de lui rendre l’hommage qu’il mérite est d’être des dignes héritiers de ce grand homme.
L’homme providentiel n’existe pas. Heureusement !
Élections après élections, les citoyens ont le sentiment que le destin de leur pays leur échappe. Les politiques publiques mises en place ont du mal à répondre à leurs problèmes. Et c’est là qu’arrive le questionnement ultime : qui viendra nous sortir de cette situation ?
Liberté et responsabilité
La liberté ne permet pas tout. Rien ne doit nous donner le droit de diffamer, d’injurier ou de porter des accusations infamantes sur autrui. Ce que nous nous sentons libres d’écrire, ce que nous nous sentons libres de dire comprend une contrepartie : la responsabilité.
L’urgence et l’essentiel
L’intrusion des moyens de communication instantanée dans notre quotidien a bouleversé nos modes de vie. Nous voulons aller vite. Trop vite. Nous agissons constamment dans l’urgence, ajoutant le désordre au chaos de nos existences.
«Tout n’est pas faux» ou le danger de la relativisation des offenses
J’adresse ce billet à mon ami Julio qui a partagé dans un groupe Whats’App dont nous sommes tous les deux membres un texte fort offensant pour les Congolais qui sont décrits notamment comme des personnes qui «murmurent trop et ne cherchent jamais les voies et moyens pouvant les permettre à aspirer au changement».
Au cœur de la République, «l’intergénérationnalité»
Il n’y a pas une génération qui a la solution à tous les problèmes qui se posent au Congo. Chacun doit jouer sa partition. Les jeunes ont beaucoup à apprendre de leurs aînés. Ces derniers ne doivent voir dans les jeunes des possibles concurrents.